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La Coordination des Assises congolaises donne de la voix à Washington

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Les Assises à Paris

« Les travaux des Assises de Paris commencent à donner des fruits. En marge du Sommet USA/Afrique, l'Opposition congolaise pour un changement apaisé au Congo a tenu à faire entendre un autre son de cloches après les "mensonges éhontés" véhiculés par le Général Président, Monsieur Denis Sassou-Nguesso, dans la presse américaine.»

ASSISES NATIONALES DU CONGO

COMMUNIQUE DE PRESSE

SOMMET AFRIQUE-USA : participation avec brio de la délégation des Assises Nationales du Congo à la Table-ronde sur les constitutions des deux Congo (RDC, Congo-Brazzaville).

La délégation des Assises Nationales du Congo, conduite par son Coordonateur Jean Luc MALEKAT, ancien Ministre des Finances de la République a participé avec brio ce lundi 04 août 2014 à la Table –ronde sur les constitutions dans les deux Congo (RDC et Congo-Brazzaville) organisée en marge du Sommet AFRIQUE-USA par la National Endowment Democraty (NED).

Cette conférence qui s'est déroulée en présence des représentants des Cabinets du président OBAMA et du Secrétaire d'Etat John KERRY et d'organisations américaines, avait pour but de confronter les positions des gouvernements, des sociétés civiles et des oppositions de la République Démocratique du Congo et de la République du Congo (Brazzaville).

Lors de son intervention, le Coordonateur Jean Luc MALEKAT a dénoncé avec fermeté les récentes manœuvres éhontées et les déclarations extravagantes du Général Président SASSOU NGUESSO sur RFI (Radio France Internationale) et au National Press Club qui, une fois de plus, a montré aux yeux du monde son mépris pour son peuple et son extrême aversion pour un changement politique apaisée au Congo-Brazzaville.

Evoquant le cas du Congo-Brazzaville, le Coordonateur Jean LUC MALEKAT a rappelé aux participants la position des Forces Vives Congolaises de l'intérieur et de l'extérieur qui considèrent que le débat actuel sur la constitution n'est pas juridique mais avant tout politique.

S'associant aux populations congolaises pour exiger le respect intégral de la loi fondamentale, il a ainsi souligné que le changement de la constitution préconisé par le Général Président SASSOU NGUESSO au moment où s'achève son dernier et ultime mandat n'est qu'une dérobade pour se maintenir au pouvoir. Monsieur SASSOU NGUESSO, a-t-il précisé, veut se garantir une immunitéà vie pour échapper ainsi à ses responsabilités concernant les crimes humains et économiques liés à son régime à l'exemple des dossiers imprescriptibles des 353 disparus du Beach, des victimes du 04 mars 2012 et ceux des biens mal acquis.

Il a également fait remarquer que trente années de règne absolu de Monsieur SASSOU n'ont engendré que plus de misère et de désespoir pour les populations congolaises qui n'ont ni eau potable, ni électricité, ni soins de santé primaires, ni de structures scolaires dignes.

En outre, déplorant l'absence des représentants du pouvoir de Brazzaville pourtant invités et inscrits à la Table-ronde, le Coordonateur Jean Luc MALEKAT a mis l'accent sur les stratégies de déstabilisation de la sous région Afrique centrale orchestrées aux seules fins de conservation du pouvoir par le général Président SASSOU NGUESSO.

Saluant l'initiative et l'implication des autorités Américaines pour l'établissement de démocraties véritables dans les pays Africains, le Coordonateur Jean Luc MALEKAT a lancé un appel solennel à la communauté internationale pour le soutien à la cause défendue par les Assises Nationales du Congo-Brazzaville qui s'inscrit dans la double dynamique de prévention de conflits et d'alternance politique apaisée.

L'intervention du Coordonateur Jean Luc MALEKAT a été très fortement applaudie par l'ensemble des participants et surtout saluée par les représentants officiels des Etats-Unis.

Ont pris part à cette conférence pour le compte des deux Congo :

- La délégation du Gouvernement la R.D.C conduite par Mr. Lambert MENDE (Ministre de la Communication), Mr. BOSHAB (Assemblée Nationale), Mr. RAMAZANI (représentant du PPRD, parti du Président KABILA).
- La délégation de l'opposition et de la Société civile de la RDC conduite par Mr Vital KAMERE et un représentant de MBEMBA.
- La délégation de l'opposition du Congo-Brazzaville conduite par Mr. Jean Luc MALEKAT, Coordonateur des Assises Nationales du Congo
- La Société civile du Congo-Brazzaville représentée par Mr. Christian MOUNZEO.

La délégation des Assises Nationales du Congo poursuit son programme de rencontres avec les Autorités et élus américains, les organisations des droits de l'homme et les institutions Internationales.

Fait à Paris le 05 Août 2014

La Coordination des Assises Nationales du Congo


Me Philippe Youlou : Les Talibans plus démocrates que Sassou

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Congopage : Les choses s'accélèrent depuis que Le Général Président Denis Sassou a dévoilé ses intentions constitutionnelles à Washington.

Me Philippe Youlou : Oui ça va vite. Le 1er Ministre Jean-Claude Junker auquel se compare Monsieur Sassou avait dit en février 2004 à Bruxelles «Si le ridicule tuait, les rues de Bruxelles seraient jonchées de cadavres.» Aujourd'hui, le Général Président Sassou prend exemple sur quelqu'un qui se moque du comportement des hommes politiques qui n'ont pas peur de sombrer dans la honte. C'est là où le bât blesse.

Congopage : La chancelière A. Merkel doit rire après les déclarations de Sassou.

Me P. Youlou : La Constitution du Luxembourg date du 17 octobre 1868. Elle est revêtue d'une grande stabilité. Quant aux Allemands, leur Constitution est appelée «Loi fondamentale ». Il s'agit d'un régime parlementaire stabilisé c'est-à-dire qui respecte l'Etat de Droit. La Loi Fondamentale Fédérale de l'Etat Allemand date de 1949. En son article 79 elle interdit toute modification de la Loi fondamentale. Mr Sassou a cité la Chancelière A. Merkel sans savoir sur quel fondement juridique elle est assise et comment est-elle arrivée au Pouvoir. Selon cet article, quiconque violerait la Constitution serait déchu de ses droits fondamentaux. Au cas où il toucherait la Loi Fondamentale, pour les Allemands ils seraient déchu de ses droits. Le paradoxe est que l'un et l'autre ont des origines communistes. Mme A. Merkel vient de l'Europe de L'Est ; Monsieur Sassou a fait ses écoles dans les pays de L'Est. L'Européenne est devenue démocrate, l'Africain ploutocrate. Cherchez l'erreur.

Congopage : A quoi serait due cette divergence de parcours ?

Me P. Youlou : L'exorcisme de 1992 (La Transition) fut un rituel qui n'est pas allé au bout de son accomplissement. Les vieux démons ont survécu au désenvoûtement. Les voilà toujours à l'œuvre. En revanche la réunification des deux Allemagnes a correspondu au respect d'un mythe, celui de la Grande Allemagne que Hitler réussit à falsifier. En 1989, la chute du mur de Berlin renvoyait à la correction d'une grave anomalie. Là se situe la différence entre Monsieur Sassou l'Africain et Mme Merkel le Germain. Elle issue d'une société où les catégories de la démocratie fonctionnent comme un «béhaviorisme » , une théorie du comportement. Tandis que Monsieur Sassou s'inscrit dans ce qu'on pourrait catégoriser dans leurs sociétés comme le mythe de la termitière, les hommes à l'image des termites obéissant à une reine. Ce que Monsieur Sassou a délivré comme message à Washington mérite un coup de pied dans la termitière. A fortiori quand on entend ses "spécialises de la Constitution" (à l'image de Thierry Moungalla) qui s'interrogent naïvement «Comment allez-vous diriger»(sous- entendu - si on ne change pas la Constitution). Balivernes et inepties : comme si le Congo les a attendus pour naître en tant que République.

Congopage : Foutre un coup de pied dans la termitière, pour l'instant on n'en est pas encore là.

Me P. Youlou : Mieux, L'Etat Congolais mérite d'adhérer à l'Union Européenne puisqu'il se situe (a-t-il dit) à la hauteur de L'Allemagne. Les Turcs doivent d'ailleurs envier notre Etat, eux qui peinent à entrer dans l'Union à cause d'un mauvais assainissement de leurs Institutions. Par ailleurs, les Afghans semblent plus démocrates que Monsieur Sassou puisque chez eux le mandat présidentiel se limite à deux ans. Et il est non renouvelable. Le dernier Président, Hamid Karzaï, vient de quitter la tête du pays après avoir épuisé son temps constitutionnel. Il est parti sans faire du chichi. Vous vous rendez compte. Les Talibans qu'on dit «terroristes» sont plus démocrates que l Monsieur Sassou. On est là dans la boutade.

Congopage : A votre avis pourquoi a-t-il pris le Luxembourg comme référence ?

Me Philippe Youlou : C'est son inconscient qui a parlé. Comme il ne s'imagine pas quitter les affaires en 2016 et, comme il se croit indispensable aux Congolais, il se considère en Monarchie comme Junker le Luxembourgeois. Or il ne sait pas que Le Luxembourg est une Monarchie Constitutionnelle et que si Junker a perduré au pouvoir c'est moins en tant que Roi ou Prince du Luxembourg que parce qu'il a un brillant parcours politique, parcours tellement brillant que ses pairs l'ont désignéà la tête de l'Union Européenne en novembre 2014. Son Excellence, Sassou, veut instaurer une Monarchie féodale, les enfants succédant au père. Ca, ça ne passe pas au Congo.

Voilà qui justifie ma présence au sein des Assises de Paris présidées par Jean-Luc Malékat pour une alternance apaisée après avoir mis hors d'état de nuire les talibans constitutionnels.

Les Assises Nationales du Congo : messe vendredi 15 août à Montmartre

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Vendredi 15 août 2104 de 11h-13h, messe d'action de grâce en mémoire des victimes de l'intolérance ; en l'Eglise Sacré Cœur à Montmartre à Paris.

Assises Nationales du Congo pour l'alternance démocratique A l'occasion du 54ème anniversaire de l'indépendance de la république du Congo, la coordination des Assises Nationales congolaise vous convie, chers compatriotes et amis, à une messe en mémoire de tous les martyrs victimes de l'intolérance politique au Congo, de L'indépendance à nos jours.

La messe sera suivie d'un pot d'amitié dans la salle Saint-Jean, au sein de la paroisse. Nous vous remercions d'avance de votre présence. Cordialement.

Le coordinateur : Jean-Luc Malekat

Vendredi 15 août 11h-13h Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre 35 rue du chevalier de la barre 75018 Paris Métro : ligne 2- Abbesses ou Anvers+ funiculaire

www.assisesnationalesducongo.com

Page Facebook : assisesnationalesducongo

email : assisesnationalescongo@yahoo.fr

Contacts : 06 24 60 28 11 / 06 40 36 27 96

Saint François d'Assise, prière

«Seigneur, fais de moi un instrument de la paix

Seigneur, fais de moi un instrument de paix

Là où est la haine, que je mette l'amour

Là où est l'offense, que je mette le pardon

Là où est la discorde, que je mette l'union

Là où est l'erreur, que je mette la vérité

Là où est le doute, que je mette la foi

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O seigneur, que je ne cherche pas tant àêtre consolé qu'à consoler.

àêtre compris qu'à comprendre.

àêtre aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit

C'est en s'oubliant qu'on se retrouve

C'est en pardonnant qu'on est pardonné

C'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

»

A WASHINGTON, LE LOBBYING DE SASSOU A FAIT FLOPE

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A WASHINGTON, LE LOBBYING DE SASSOU A FAIT FLOPE

Si le périple de Sassou Nguesso aux Etats-Unis à l'occasion du sommet USA/Afrique du 4 au 6 Août 2014 devait être la clé de voûte de lancement du débat sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 au Congo-Brazzaville, c'est raté. Aussi bien sur la visibilité de l'hôte de Mpila à Washington que sur la lisibilité des arguments politiques et des arguties juridiques avancés pour justifier l'éventualité d'un troisième mandat. L'allusion à Jean-Claude Juncker et Angela Merkel a fait pouffer de rire toutes les chancelleries occidentales et africaines de Washington. La délégation du Congo-Brazzaville était dans ses petits souliers à la suite de la sortie hasardeuse de son chef Sassou.

On s'en méfie comme la peste

En effet, si Claudia Sassou, conseiller en communication de son père, dépêchée à Washington plusieurs semaines auparavant, sait se montrer incontournable au Congo-Brazzaville, privant par exemple de voyage de Washington Isidore Mvouba, Rodolphe Adada et Alain Akouala (congo-liberty, 7 Août 2014) , elle a été incapable d'arracher le moindre tête-à-tête avec un officiel américain de premier plan. Et, ceci, en dépit d'un lobbying acharnéà coup de millions de dollars. Le carnet d'adresses dans les milieux des démocrates et des républicains de Stéphane Fuchs, patron de Havas worldwide ex EuroRSCG n'y a rien fait. Sassou du Congo-Brazzaville fait peur comme la peste. Aucun homme politique américain ne souhaitait s'afficher avec Sassou. Pas de photo de poignée de mains de Sassou en compagnie de Barak Obama. Pas d'articles évoquant le voyage de Sassou à Washington dans la prestigieuse presse américaine telle The Washington Post,The New York Times, Los Angeles Times…

Pas plus qu'une interview de Sassou dans les médias audiovisuels américains CNN, CBS, Fox news... L'image de Sassou est difficilement vendable. Entre l'incompétence des équipes de Claudia qui a damné le pion à Bienvenu Okiémi et l'intransigeance de Barak Obama et John kerry sur les valeurs démocratiques, la voie devenait étroite pour Sassou. C'était, pour Sassou, passer entre l'écorce et l'arbre. La queue entre les pattes, Sassou s'est fait tout petit, au détour d'un couloir, en tentant de convaincre le secrétaire d'Etat américain John Kerry de la volonté de la population de son maintien au pouvoir.

Echec et mat

L'administration Obama n'ignore rien des pratiques de Sassou : corruption, clientélisme, détournement des deniers publics, manipulation des scrutins électoraux, assassinats politiques.

A l'issue donc du sommet, les USA ont réaffirmé leur volonté aux Chefs d'Etat africains de ne pas cautionner un quelconque changement de constitution. « Vous voulez changer la Constitution ; Moi, c'est vous que je veux qu'on change » a martelé Barack Obama qui est en train d'entamer son dernier mandat. A Washington, c'est échec et mat pour Sassou, l'homme « fort ». «Pas d'Institutions fortes sans hommes forts» a déclaré Blaise Compaoré (NetAfric.net). Sassou a dû boire du petit lait en entendant ça. Des hommes forts à la tête de pays àéconomies faibles : c'est cette incongruité que Barack Obama veut voir disparaître en Afrique.

Après le flop de Washington, l'équipe clanique de Sassou devrait rentrer à Brazzaville ce samedi 9 août, la queue entre les jambes. Des nguiri de Cfa ont été distribués aux «organisations des masses» pour que le « peuple » lui réserve un triomphal accueil, à sa descente à Maya-Maya. Après le flop de Washington, c'est ce qui s'appelle jouer à« Qui perd, gagne ».

Le camouflet de Washington

Il y a eu l'avant Washington. Il y a l'après Washington. Aucun accueil, fut-il digne de Mobutu, ne peut adoucir la pilule du sommet américain avalée par Sassou. Désormais, Le Congo entame sa dernière ligne droite vers la date butoir de 2016. Sassou a envie de suspendre le vol du temps. Le temps politique lui est compté et, c'est un homme totalement décrédibilisé qui rentre à Brazzaville. Washington a été Waterloo pour le Napoléon d'Oyo. Tous les scénarios sont envisageables. Frustré par le camouflet de Washington, l'homme fort d'Oyo va sortir ses griffes, bête blessée cernée par les chasseurs. «Je ne me laisserai pas faire. Je me battrais jusqu'à la mort. Je vais modifier la Constitution. Advienne que pourra. Au Congo ça sera pire qu'en Centrafrique. Moi vivant, mon successeur enviera le sort que j'avais réservéà Lissouba, etc. etc.» (Brazzanews) aurait-il lâché au conseil de kani avant de se rendre en Amérique d'où, on a tous vu, il va revenir plus diminué que jamais.

A mort le tyran

«Maintenant qu'il est mort, nous allons l'achever» : C'est le travail auquel doit s'atteler le bureau des Assises de Paris pour l'alternance de Jean Luc Malékat, Philippe Youlou, Alexis Miayoukou, Benjamin Toungamani, Bienvenu Mabilemono et Noël Magloir Ndoba, invité au sommet USA/Afrique taillant ainsi les croupières à Mathias Dzon, ancien ministre des Finances de Sassou. Le travail incombe aussi à ceux qui, à Brazzaville (Marion Mandzimba et Blanche Rosemonde Moutsara Gambou, Clément Mierassa, Paul-Marie Mpouele, Guy Romain Kinfoussia etc.), se battent pour qu'il y ait un après-Sassou.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

Football : Etoile du Congo menace de boycotter la finale à Sibiti - ; mbeba à gogo !

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Diables Noirs

Au championnat national de football cette année, il risque d'y avoir trois équipes pour une finale. C'est l'incroyable scénario qui a les chances d'arriver ce 15 août 2014 à Sibiti si L'Etoile du Congo, battue en demi-finale par Aiglon CARA, met à exécution sa menace de jouer coûte que coûte contre Diables Noirs, l'autre finaliste.

Par un sacré charivari dont seuls les Congolais sous Sassou ont le secret, la Fecofoot est contrainte de gérer une finale dont personne ne sait si elle va opposer les Diablotins aux Aiglons ou alors aux Stelliens alors que cette dernière équipe est déjà disqualifiée. « Nous sommes battus sur le papier, pas sur le terrain» clament fans, joueurs et dirigeants. Dimanche (Télécongo) l'animateur sportif de Stades et Terrains ne savait pas quel enseignement tirer tant la situation dépasse l'entendement.

Aux dernières nouvelles la Fédération a tranché : ce seront (rien à voir avec Stendhal ) les Rouges et Noirs qui croiseront le fer avec les Noirs et jaunes de Jean-François Ndeguet (eh oui). Mais mauvaise perdante, Etoile du CongoItoumbou Lokia ne semble pas l'entendre de cette oreille. Ses supporters ont promis aller «foutre le bordel»à Sibiti, histoire sans doute de rappeler à qui l'aurait oublié que le pouvoir c'est eux, par Oyo interposé.

Mbata ya ba kolo

Si les fans de L'Etoile décident de descendre en masse dans la Lékoumou, alors c'est un mbata ya bakolo que s'attend à recevoir le ministre des Sports Léon Alfred Opimba malgré sa mise en garde faite aux éventuels fauteurs de troubles. Ces hooligans à l'excitation facile ont la chance de ne pas être de la partie sud du Congo. Les foudres du régime se seraient alors abattues sur eux. Mais le public de L'Etoile, contrairement aux autres fans, bénéficie de l'indulgence des notables politiques qui dirigent le pays.

Déjàà Brazzaville, les fougueux supporters des Verts et Jaunes ont réussi à marquer un but contre ce qu'ils appellent le complot de la Fecofoot (fédération congolaise de football) en lapidant la salle où les officiels s'étaient réunis en conclave pour trancher le litige opposant La Renaissance Aiglon Caraà leur équipe chérie. La police serait même intervenue pour disperser les trublions. Le comble est que, éliminée, cette équipe veut jouer la finale. Incroyable. C'est comme ceux qui, en politique veulent jouer les prolongations malgré le tabou de la limite d'âge et l'interdiction constitutionnelle de briguer un troisième mandat. De vrais outlaws !

Les raisons de la colère

Que reproche L'Etoile du Congo (dirigeants et supporters compris) à la Fecofoot ? Selon les Itoumbou lokia, au cours du match éliminatoire qui les a opposés au Club Athlétique Renaissance Aiglon ( CARA), celui-ci aurait aligné dans ses rangs deux joueurs non titularisés, ce qui, selon le règlement intérieur de la Fecofoot est une faute grave. Au lieu de sanctionner l'équipe tricheuse (CARA) c'est l'inverse qui se serait produit. Pour les Stelliens, ils ont étééliminés à tort. CARA serait alors finaliste «par défaut». En d'autres termes c'est eux, et non les Aiglons, qui méritent de jouer devant Sassou à l'occasion du 54 ème anniversaire de la République du Congo. Que serait une finale devant le voyageur et bâtisseur infatigable sans L'Etoile du Congo, je vous le demande !

Cela dit, on ne comprend pas le jeu que joue cette équipe. Dans un univers sociopolitique où le spectre d'une crise majeure des Institutions de la République pointe à l'horizon 2016, voire 2015, il semble que Sassou (premier supporter de L'Etoile du Congo) n'avait pas besoin que les siens tirent dans leur propre camp.

Sassou le stellien

En effet Sassou n'a jamais caché ses amours pour Etoumbou Lokia. En cela il ne fait que respecter cette curieuse distribution qui fait qu'au Nord du on supporte L'Etoile du Congo et, au Sud on penche pour les Diables Noirs. En général les buts marqués par Yaka dia mama sont accueillis à Oyo, fief d' Otoumbou Lo kia, dans un silence de cathédrale. De même, ceux marqués par L'Etoile contre Yaka sont accueillis dans une ambiance glaciale à Bacongo, Kinkala, Boko.

Prophétie

Le derby Diables-Noirs / Etoile du Congo, de mémoire d'amoureux du football, a toujours été plus explosif que les bombes de Mpila le 4 mars 2012. Une légende dit que Sassou mordra la poussière quand les Diables-Noirs seront champions du Congo. Vraie ou fausse, cette prophétie ne reste pas moins recevable si, en plus d'être vainqueurs du championnat, Les Diables-Noirs yaka dia mama le deviennent en battant leur adversaire ancestral, Etoile du Congo Dongolomisso.

On comprend, en définitive, pourquoi dans un système où la triche est une culture olympique, L'Etoile du Congo n'a pas été favorisée malgré sa défaite en demi-finale contre CARA. Le contexte pré-référendaire actuel n'est pas étranger à cette attitude.

Le match de Thierry Moungalla

C'est que par les temps qui courent, une finale Diables-Noirs / Etoile du Congo serait de très mauvaise augure. Elle précipiterait inutilement les choses. C'est que l'Opposition attend Le PCT et ses épigones au tournant. Elle pourrait exploiter la victoire des Diablotins, symbole de l'anti-PCT et marquer un o(but) contre les 30 ans de règne sans partage de Sassou à la tête du Congo.

Dans le match qui l'oppose à sa propre Constitution, Sassou veut, évidemment, passer en force. De préférence «sans effusion de sang» (Cf. son discours à la Nation du 12.08.14). C'est mieux qu'une victoire à la Pyrrhus où il a tout à perdre et rien à gagner.

Quant à l'ami Thierry Moungalla, il livre le match de la vie. On ne lui a jamais pardonné d'avoir déserté l'équipe de l'URD-Mwinda de André Milongo au profit du PCT de Sassou. Il n'aimerait pas que sa fête soit, paradoxalement, gâchée par les supporters d'une Constitution qu'il défend bec et ongles, de radios internationales en réseaux sociaux.

La zaïrinisation du pouvoir de Sassou

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Après sa bourde de Washington où Sassou demande à nos frères de la RDC de se rebaptiser «Zaïre» voilà l'occasion de parler de la dictature qui s'est installée au Congo-Brazzaville, dans le pur courant diffusionniste, car tout se passe comme si le mobutisme, par ricochet, voire par anachronisme, s'est répandu au Congo-Brazzaville vingt ans après la mort de son créateur, son penseur historique Wazabanga.

Ceux qui ont connu le culte de la personnalité ritualisé au Zaïre sous Mobutu ont l'impression de revivre l'histoire quand ils voient la manière dont la machine de propagande au Congo, en 2014, déifie le général Président Denis Sassou-Nguesso.

Le Zaïrois Mobutu Sésé Séko aurait été fier de son émule Denis Sassou-Nguesso tant il reproduit avec une rare et diabolique fidélité son système idéologique égocentrique exacerbé par l'inénarrable Sakombi Inongo lui qui trouva la fantastique idée de faire surgir l'image de son idole Koukoubenzo dans un ciel nuageux du Zaïre.

Abacost

L'identification inéluctable au mobutisme est visible dans tous les domaines de la société au Congo-Brazzaville, depuis les costumes jusqu'aux chansons, en passant par l'intimidation, la répression et la corruption.

L'abacost, le symbole vestimentaire du mobutisme, est devenu la tenue officielle et officieuse du régime du général Sassou. Chaque épigone du chemin d'avenir qui se respecte possède au moins une vingtaine de coupes de cette veste à col Mao dans sa garde-robe. Il manque (on ne sait pourquoi) le port chez Sassou de la chéchia en peau de léopard qu'affectionnait feu le tyran d'outre-fleuve. Ca viendra sans doute. Il manque aussi à l'homme de Tchambitcho la canne qu'adorait l'homme de Guadolite. Qu'à cela ne tienne, la ressemblance symbolique avec le vieux fou de la rive gauche y est.

Les louanges

Les chansons de propagande du groupe kakéà l'époque du maréchal Mobutu sont désormais interprétées par les «organisations des masses» du PCT. Ces cantiques en lingala versaient tous dans la louange délirante. Suivez le répertoire des chanteurs officiels du régime (de Roga-Roga au plus obscur chanteur perroquet de Talangaï). Comme sous Mobutu, Sassou est mis à toutes les sauces. Télé-Congo, l'appareil idéologique de Mpila, s'interdit de laisser passer une demi-heure sans chanter le nom de Sassou et louer ses chantiers, nombreux et tous inachevés. Comme jadis La Voix du Zaïre le «Grand tam-tam d'Afrique».

Le lingala, langue officielle du Zaïre, sert dorénavant d'idiome pour retranscrire les slogan du PCT. Sous Marien Ngouabi l'écriture de la propagande se faisait en langue française. Voilà que sous Sassou les banderoles aussi bien politiques que publicitaires utilisent un lingala châtié, pur, dur, qui n'a rien à envier à la syntaxe en usage à Kinshasa sous Wazabanga.

«Baméka Sassou té, bakéba na bango» menace la banderole que déploie le PCT pour accueillir le tyran ce 9 août à son retour des USA où il reçut une douche écossaise. Le kikongo, l'autre langue officielle, est relégué aux oubliettes depuis belle lurette. Comme dans le Zaïre de Mobutu, l'aversion envers le mounoukoutouba est palpable ici dans le Congo de Sassou. Tout pour le lingala rien que pour le lingala. La puissance du «Nié nié» qui servait à Mobutu pour galvaniser la foule est également de mise dans l'articulation du discours sassouiste.

L'intimidation a empruntéégalement au lingala dans le syntagme «Mbata ya ba kolo». Quant à la répression, celle-ci se nourrit des méthodes des Kotakoli et de la DSP du Léopard du Zaïre (de triste mémoire) qui, pour parfaire son système procédait à des enlèvements, des disparitions, des exécutions sommaires, des meurtres secrets et des emprisonnements extra judiciaires.

Congo-Zaïre

Rien ne manque à l'appel dans la panoplie idéologique sous Sassou empruntée à Mobutu Sésé Séko Waza Banga.

Bref, s'il y a un pays qui mérite le nom de Zaïre (de triste mémoire) ce n'est pas celui auquel on pense.

SIMON MAVOULA

Post-Scriptum :

Au moment où j'écris ce papier, Koffi Olomidé, épargné par Mbata ya Mokolo, est en train de chanter à Sibiti, devant Sassou, lui cirant les savates comme c'est pas permis. Le manque de solidarité avec ses compatriotes fracassés par la terreur de Jean-François Ndenget n'est pas le moindre défaut de Koffi le renard.

Appel du 54 è anniversaire de la République du Congo

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Non à un Président à vie !

Vendredi 15 août 2014, au Sacré-Cœur à Montmartre (Paris) Les Assises ont demandé une messe pour tous les martyrs du Congo. L'évènement a coïncidé avec la fête nationale. Le 15 août 1960, jour de l'Assomption de Marie, le Congo prenait son Indépendance. André Malraux représentant le général De Gaulle lut la déclaration d'Indépendance à la Place de la Mairie de Brazzaville. Le Congo est alors sous la protection de la Vierge, Mère de Dieu. Une vraie bénédiction pour ce pays.

COORDINATION DES ASSISES NATIONALES

APPEL DU 54e ANNIVERSAIRE DE L'INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE DU CONGO

POUR L'UNITÉ D'ACTION

DES FORCES VIVES DE LA NATION

CONTRE LE PROJET DE «PRÉSIDENT À VIE»

QUE PREPARE LE GÉNÉRAL DENIS SASSOU NGUESSO

EN RÉPUBLIQUE DU CONGO (« CONGO-BRAZZAVILLE »)

Congolaises, Congolais,

Vous, citoyennes et citoyens qui réfléchissez et qui agissez sur le territoire national et dans la diaspora pour la construction d'un Congo meilleur, Vous qui luttez nuit et jour dans l'ombre ou à découvert contre les multiples facettes d'une dictature qui sévit depuis le coup d'État de 1997, Vous qui, contre les injustices, portez haut le sens de la solidarité dans la liberté et la prospérité, autrement dit le sens de cet humanisme qu'expriment les mots ki muntu en ki kongo et bo moto en lingala, nos deux langues nationales,

Vous, patriotes, dignes filles et fils de tous âges, de toutes les ethnies, de tous les départements, de toutes les religions, de toutes les classes sociales de notre pays si durement meurtri par le régime dictatorial du général chef de l'État Denis Sassou Nguesso,

C'est à vous, Congolaises, Congolais, que s'adresse cet appel, en ce 54e anniversaire de l'Indépendance de notre pays.

Cet événement doit être un moment de vérité et d'unité !

Nous tous citoyens, associations de la société civile et partis politiques, devons nous mobiliser contre le projet antidémocratique que prépare le général Sassou Nguesso !

Nous appelons à connaître et à diffuser la vérité !

Dans son discours du 12 août 2014 devant le Parlement sur «l'état de la Nation », appelant les Congolais à construire un «État de droit» dans ce qu'il appelle «la stabilité», le général Denis Sassou Nguesso croit avoir réussi à cacher que son but est de devenir «légalement » Président à vie !

Il ne reconnaît pas ses crimes de sang même s'il dit, non sans cynisme, à ceux de son camp : « Le sang et les larmes des autres ont trop coulé dans ce pays » !

Les Congolaises et les Congolais savent que la posture préférée du général Sassou Nguesso est celle du «pompier-pyromane», lorsqu'il fait de la thématique de la paix et de la sécurité son fonds de commerce ! En Afrique, c'est le calcul politique qui inspire toutes ses actions. Qu'il s'agisse de ses tribulations sur le dossier centrafricain et sur d'autres, le cynisme est maître-mot.

À la Table ronde du 04 août 2014 organisée à Washington par l'organisation non gouvernementale National Endowment for Democracy (NED), la contribution du Coordonnateur général des Assises Nationales du Congo, l'ancien ministre des finances Jean-Luc MALEKAT, a brillamment démontré cette vérité. Notre délégation a été reçue et écoutée au Capitole, au département d'État et par diverses personnalités.

Nous sommes persuadés que les gouvernements français et américain ainsi que l'Union Européenne n'accorderont plus de crédit aux mensonges d'état du général Sassou et à sa «politique du fait accompli».

Nous en appelons à l'unité d'action des forces vives de la nation !

Nous l'avons dit et répété, notre cause est la démocratie. Et l'alternance démocratique est une condition inaliénable de l'existence de la République.

Nous nous opposons à tout changement ou modification de la Constitution en vigueur jusqu'au terme du second et dernier mandat du général Dénis Sassou Nguesso, le 14 août 2016. Il doit quitter le pouvoir sans condition. C'est alors que naîtra une nouvelle République.

Dans la perspective de la Charte des Forces Vives de la Nation pour l'Alternance Démocratique a été signée par plusieurs associations et plusieurs personnalités depuis le 10 juin 2014, nous signataires du présent appel, prenons l'engagement de continuer à nouer de nouvelles alliances afin qu'une vaste coalition puisse se constituer dans l'action.

L'unité d'action doit être notre règle première. Il ne s'agit pas d'une incantation. Il s'agit de procéder de manière pragmatique à la mutualisation des ressources suivant des objectifs définis par la Charte. Ces objectifs sont :

1- le non-changement et la non-révision de la Constitution du 20 janvier 2002 ;

2- la remise en cause du système électoral actuel, parce qu'elle est non-conforme aux normes internationalement reconnues. Cette remise en cause signifie :

Primo : l'annulation des résultats du recensement administratif spécial de 2013 ;

Secundo : la mise en place d'une Commission Electorale Indépendante en vue des élections libres, transparentes et démocratiques conformément à la Charte pour la Démocratie, les Elections et la Gouvernance Démocratique adoptée par l'Union Africaine et signée par le Congo ;

Tertio : l'établissement d'un fichier électoral conformément aux dispositions reconnues internationalement et qui ont permis, d'une part, la réussite des diverses élections post-Conférence Nationale Souveraine en 1992, et d'autre part, les mesures prises consensuellement en 1997 pour la préparation de l'élection présidentielle.

3- la dénonciation systématique de la mauvaise gouvernance, source de la misère amplifiée par le pouvoir en place, ce qui justifie davantage la nécessité de l'alternance démocratique et la nécessité d'une alternative au système actuel.

La règle première de l'unité d'action interdit en conséquence toute guerre des égos.

Comme le dit notre hymne national : «Oublions ce qui nous divise. Soyons plus unis que jamais».

NON AU REFERENDUM PORTANT SUR LA CONSTITUTION DU 20 JANVIER 2002 !

Fait à Paris, le 17 août 2014.

LES « ASSISES NATIONALES DU CONGO ».

Koffi Olomidé a choisi le camp du dictateur Sassou

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Sassou est aux anges.

Depuis que lepolitique existe, les princes aiment être flattés. Un ressortissant Rdécéen qui n'a pas hésité de se considérer Zaïrois pour la circonstance l'a bien compris. Vendredi 15 août 2014 Koffi Olomidé (car c'est lui) a totalement donné le meilleur de lui-même (corps et âme), pour encenser le tyran de l'Alima. D'entrée de jeu il a commis des fausses notes. On aurait cru assister à un remake du Corbeau et le Renard de La Fontaine. Alors qu'il entamait son tour de chant, Koffi le flatteur tint à peu près ce langage à maître Sassou :

Le plus beau des Africains

«Vous êtes le plus beau des Présidents africains, le plus grand bâtisseur, et votre épouse, mama Ngouli, une grande dame. Si j'étais Congolais de Brazzaville je vous donnerai mon suffrage etc. etc.». Cette tirade déclamée, sans gène, avec les trémolos dans la voix, fut faite par le griot de Kinshasa alias aux L'homme aux milles idées devant un parterre d'invités étrangers. Ce fut le premier couac.

Dieu merci, ce courtisan vêtu d'une ridicule jupe n'est pas du Congo-Brazzaville car chez nous plus personne ne parierait un kopeck pour Sassou au-delà de 2016.

La fable (ou plutôt la farce) où ce tombereau de louanges a été déversé s'est jouée à Sibiti à l'occasion d'une date, le 15 août 1960, arrachée de haute lutte par des héros comme Matsoua, Mabiala ma Nganga, Youlou, Opangault.

Koffi sur scène

«La bassesse n'est plus ce qu'elle était» a dit Alain Mabanckou dans un moment de lucidité.

Expert en maniement des ficelles de la courtisanerie, le troubadour de Kisangani ( ville de naissance de Koffi) , dans un chorus déjà jonché de dièses et de bémols, demanda au monarque d'Oyo s'il pouvait conserver son couvre-chef sur la tête avant d'entamer les louanges.

Commençe alors la bassesse comme seuls les artistes kinois savent la pratiquer à l'adresse de la racaille politique de la rive droite du fleuve Congo. Antoinette Sassou, Jean-Jacques Bouya, Jean-François Ndenguet, Kiki, Coco ont tous eu leurs souliers léchés par Koffi mwana mossala avec une obséquiositéà vous faire vomir. Après l'opération Mbata ya Bakolo, koffi confia que les autorités congolaises de Brazzaville n'aiment pas les kinois en dehors de leur musique. Sibiti semble confirmer cet étrange amour.

Le vieux beau Sassou aux anges

Ce 15 août, dans la capitale de la Lékoumou, caressé dans le sens du poil, que pouvait faire le phénix de Tchikapika, si ce n'est boire du petit lait avec volupté sous le chapiteau montéà l'occasion de la fête du nationale où (certes) très peu de chefs d'Etats africains étaient venus apprendre de la bouche de Koffi qu'ils étaient laids ; que seul Sassou correspondait aux critères de l'esthétique physique.

Le prix de la bassesse

La question est la suivante : combien a coûté la basse besogne de Koffi ? Bien que nous ne soyons pas dans le secret du Dieu Baal, on sait que la générosité du Bokassa congolais fonctionne à plein régime quand il s'agit de corrompre un encenseur, de récompenser un éboueur de l'Ego surdimensionné de nos monarques. C'est de l'ordre de centaines de millions.

Qui c'est celui-là ?

Qui est Antoine Koffi dit Olomidé, l'homme qui a osé braver l'opération Mbata ya bakolo ? De l'avis de ses pairs kinois, Antoine est le plus inquiétant des artistes que la RDC ait jamais connus. A en croire Karmata, c'est le plus fourbe de sa génération. Déniché dans les années 1980 par Papa Wemba, l'ancien étudiant de Bordeaux dut tronquer ses livres pour les feux de la rampe. Multipliant des aller-retour entre L'Europe et la RDC, ses débuts furent plus ou moins heureux bien que sa musique ne soit jamais sortie de l'ordinaire. Quelques déboires judicaires plus tard, l'artiste sera interdit de séjour en Hexagone (pour viol) où, comble de tout, ses propres compatriotes (Les Combattants du Peuple) promirent de lui rectifier le portrait (comme au ministre Kengo wa Dondo) s'il s'avisait d'y remettre pied.

Griot

Voilà notre saltimbanque contraint à s'exprimer dans le seul cadre de la RDC et des pays voisins, ce voici bientôt dix ans. Sentant sa carrière musicale rétrécir comme peau de chagrin s'il ne prenait pas le taureau par les cornes, le Congolo-béninois endossa alors, plus que jamais, les raphias du griot, jetant des mabanga (dédicaces payantes) à tour de bras. Au point de blesser Papa Wemba son père spirituel après la chanson Wak Up.

Avec le flair financier qu'on lui connaît, le canidé comprit que dans la médiocrité qui tient lieu de pâte à modeler les hommes politiques de Sassou il pouvait se faire du beurre. Entre 1997 et 2014, le voilà alors en train de copieusement faire vibrer le levier de la colline des plaisirs chez l'homo politicus congolais de Brazzaville. La source d'enrichissement s'arrêta le jour où l'un de ses plus grands fans, le maire de Brazzaville, le bannit de la capitale congolaise. Aux fêtes de fin d'année : coup de théâtre. Le blocus fut levé. Il renoua (si on ose dire) avec le chemin d'avenir. A la grande indignation générale, le bonhomme donna un concert à 150.000 frs cfa la place. Les billets s'arrachèrent comme des petits pains.

La honte

Sa présence à Sibiti ce 15 août 2014 (à deux ans de la fin du mandat de son grand fan Sassou) est alors le fruit de son inlassable boulot de cireur de pompes. On l'aime où on ne l'aime pas, reconnaissons que le patron du Quartier Latin a évacué la honte dans son système de pensée et réussi à envoyer aux milles diables son sens de l'honneur sans que cela ne l'empêche de dormir la nuit.

Sassou l'aime tellement que, du propre aveu du musicien, le tyran congolais lui aurait fait l'insigne honneur de chanter au tristement célèbre Forum Forbes, en présence de son homonyme Nicolas Sarkozy (Car Koffi, en plus de s'être affublé le surnom de Benoît XVI, s'appelle aussi Sarkozy). Au cours de ce concert, Sassou lui aurait glissé un mot à l'oreille. Qu'avait pu lui confier L'homme de Kimongo ? «Je ne vous le dirais pas» dit Koffi dans une interview.

Camouflet

Quand on découvrit l'invité surprise ce 15 août à Sibiti dans la peau de Koffi on comprit le mot du secret confié par Sassou au forum Forbes. «Tu chanteras à Sibiti» lui dit probablement Oloma Niama.

La présence de Koffi à Sibiti est un camouflet pour le chef de la police. Jean-François Ndenguet, ce flic qui s'est juré de vider le Congo-Brazzaville de toute présence rdécéenne, vient d'être désavoué par son chef Sassou.

A notre avis L'homme de Washington a dû faire une autre confidence à Koffi Agbepa : «Je suis Béninois comme toi ». En effet une légende qui circule au sujet de la filiation de Sassou Nguessan le doterait d'une racine dahoméenne.

Lui que Papa Wemba a décrétépersona non grataà son mariage avec Amazone a été vachement consolé en étant invitéà Sibiti. C'est que Koffi, de ses propres aveux, en souffrit énormément.

Likofi ya koffi

Koffi a donné un puissant coup sur la tête de l'opposition avec son «Si j'étais congolais de Brazza je voterai Sassou ».

Hélas Koffi n'est pas taillé du même bois que Bob Marley, Youssou Ndour, Jacques Loubélo, Bikouta Biks, Joseph Kallé Kabassélé ou Tabu Ley, autant d'artistes qui ont mis leur notoriété au service des peuples en danger. Si demain Sassou le plus nul des chefs d'Etats africains quitte la scène, on s'arrangera pour que Koffi ne trouve plus aucune scène à Brazzaville. Nous le lui promettons. Il peut compter sur notre intransigeance.

Pour la petite anecdote, un chanteur kinois Shimita fut banni de la scène musicale pour avoir chanté au Ruanda au plus fort de la guerre dans l'Est Kivu. les rdécéens réserveront-ils le même sort à koffi olomidé l'amuseur de Sibiti ?

Franklin Boukaka mort pour ses idées de liberté a dû se sentir profané dans sa tombe quand il a vu qu'un artiste était en train de s'aplatir devant un simple chef d'Etat.


Le griot Médard Milandou mis au garage

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Epouse du plus « beau Président africain », on peut traiter Antoinette Sassou de putain de la République, de vieille rombière, de sorcière, de championne du lifting, de kleptomane, de nymphomane du futile, de mythomane de la gloriole, monomane introspective, d'opiomane de l'inhumanitaire, mélomane de l'indigeste, de mégalomane, de Pompadour de Kakamoéka, de voix rocailleuse de fumeuse de Siat rouge, d'obsédée de pierres précieuses, de bientôt future ex-première dame ; on peut la traiter de tous les noms ( Tchibota, Ngouli, Matalana) ça passe. Mais la chose que la femme du plus beau des chefs d'Etats africains (Sassou) ne supporte pas c'est qu'on la traite de menteuse, de femme qui n'a pas de parole.

C'est ce que Médard Milandou, griot repus de Mpila, avait semblé oublier, l'inconscient. Il en a fait les frais. En effet à la bamboula de Sibiti, le 15 août 2014, à en croire nos confrères Zenga-Mambu et Brazza news, le bonhomme aurait osé traiter Antoinette Sassou (la chouchou de Koffi) de fieffée menteuse devant l'ancienne et la nouvelle MISS CONGO. La vérité, dit-on, blesse.

«Vous ne m'avez jamais donné la voiture que vous m'avez promise à mon élection de miss Congo » avait accusé l'ancienne Miss.

-Est-ce vrai ?» insista lourdement Médard Milandou en toisant Antoinette Sassou.

A ces mots, à ces maux, blessée dans son amour-propre, le sang de Ngouli ne fit qu'un tour. Son visage se rida et vieilli de dix ans comme celui de Mme Ceausescu de Roumanie peu avant son exécution.

De sa voix de chanteuse de blues ayant abusé de «Brazza fortes », Tchibota botta en touche : «Voyons ! Je ne vous ai jamais promis une voiture »

En vérité tout le monde se souvient que la dame Marcos de Njinji (autre nom de Pointe-Noire) fit la promesse selon laquelle la nouvelle Miss allait rouler au volant d'une belle voiture. Malheureusement la demoiselle ne vit rien venir.

C'est fou comme les femmes du pouvoir (on le voit avec Laurentine Milongo) manient le mensonge avec dextérité ! De véritables langues de vipère.

Tout le chapiteau n'avait de regard que sur l'interrogatoire en live que Médard Milandou était en train de soumettre à Antoinette Sassou. Tchibota suffoqua. Même si au Congo le ridicule ne tue pas, jamais elle ne s'était sentie autant humiliée.

Sourire sur la commissure des lèvres, Médard Milandou, n'eut de cesse d'enfoncer le clou de lèse majesté, sans se rendre compte qu'il était en train de crucifier, du coup, sa propre personne, de creuser sa tombe professionnelle.

Conséquences

Antoinette Sassou embraya rapidement. Le lendemain, les effets de l'humiliation d'Antoinette Sassou ne se firent pas attendre. Elle accéléra la vitesse de la sanction.

Médard Milandou est limogé. On ne l'entendra plus, le lendemain 15 août, commenter la fête de Sibiti. Ca s'appelle être victime d'un accident d'antenne.

Un récidiviste de l'invective

Médard Milandou n'est pas à sa première sortie de route. C'est un récidiviste de la boulette. On se souvient qu'à la bamboula de Kinkala, voici deux ans, il effectua déjà une sortie de route en plaisantant lourdement sur la liaison clandestine entre l'ancien ministre Jean-Pierre Ngombé et la sulfureuse chanteuse et fille de Pasteur Pémbé Shéro. Bon prince, Jean-Pierre Ngombé ne donna pas une suite judiciaire à l'affaire. Il leva le pied de l'accélérateur de la riposte judiciaire.

Malheureusement, Antoinette Sassou n'est pas Jean-Pierre Ngombé, notoire franc-maçon. Ngouli à la rancune mauvaise, la mémoire éléphantesque comme son mari qui en veut toujours aux Congolais de lui avoir fait mordre la poussière en 1992.

Voilà donc Médard Milandou en train de prendre la voie de garage pour une stupide histoire de voiture.

Tam-tam d'or

Il ne jouera plus le tam-tam au village d'oyocratie. Qu'Antoinette ait mis un frein aux activités de ce flatteur, personne ne va klaxonner pour manifester son indignation. Le tam-tam, Médard l'a trop longtemps battu et très mal battu. S'il a longtemps distribué des tam-tams d'or, il sera désormais tenu au silence...d'or. Un silence en or ? Pas tant que ça. Car, ipso facto, la mise au garage l'éloigne définitivement de la mangeoire. Molinga akomi civil.

Jadis bon journaliste-télé, Médard Milandou avait fini par vendre son âme au diable comme nombre de ses confrères ayant choisi (à l'image de Joachim Mbanza de La Semaine Africaine) de rouler à gauche, de brûler les feux de la déontologie journalistique.

A quelques jours de la fin du régime de Sassou (le 15 août 2016 à 14 h) les Congolais commencent à péter la durite. Le système (voire-même la personne) de Sassou leur est devenu insupportable. Plus personne (comme l'a résumé Mathias Nzon ou Paulin Makaya) ne veut plus voir Sassou, pas même en peinture.

C'est également le message que tous les leaders de l'Opposition (comme le président de la coordination des Assises de la diaspora Jean-Luc Malékat) lancent à l'attention de Sassou, un chauffard ayant conduit le Congo droit au mur en trente ans de mauvaises manœuvres politiques et économiques.

Le fait d'avoir repris les clés de contact au boy-chauffeur de la propagande présidentielle (Médard Milandou) est symptomatique de l'arbitraire d'un régime qui ne supporte aucune critique et qui passe son temps à faire et à défaire ceux qui le servent.

Que dire sinon souhaiter «bonne arrivée» au perroquet Milandou dans les vastes rangs des opposants au régime de Sassou.

Simon Mavoula

Le ministre Basile Ikouébé interdit d'Internet depuis 2 jours

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Le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération est privé d'internet depuis 2 jours. Cet endroit si stratégique est coupé du monde. La sociétéAlink Télecom que dirige ( ça vous étonne ?) la fille de Jean-Dominique Okemba a décidé de rompre le contrat. Motif : 2 ans d'impayé parce que celui qui s'en charge, Rubain Adouki, a détourné de l'argent.

Naviguant à fond dans le népotisme, Alink Télécom, filiale d' Alink Afrique emploie 20 personnes au Congo, bel exemple d'une micro-entreprise qui sert de blanchiment d'argent du clan Nguesso.

Sapin de Noël

Cela dit, Ikouébé n'est pas un enfant de chœur. Sur le chapitre du gaspillage, les « Affaires Etrangères » dont il est l'inamovible patron sont réputés être, selon une journaliste de Libération , des bâtiments «illuminés comme un sapin de Noël» la nuit.

On doute que Ikouébé s'acquitte de ses factures de la SNE (Société Nationale d'Electricité).

Okemba la cancre

On sait tous que Internet est un luxe au Congo de Sassou. Le haut débit est un dépit. Quant à la fibre optique de Thierry Moungalla, cette technologie reste encore du domaine de la science-fiction au pays du «bâtisseur infatigable».

Même si le prix de la connexion est élevé, Internet est un outil tellement indispensable qu'il faut être un cancre cruel comme la fille Okemba pour en priver un organe aussi fondamental que les « Affaires Etrangères ».

Ikouébé et le réseau des femmes

On peut cependant dire que l'héritière sauvageonne de Jean-Dominique Okemba a vengé Blandine Lumandé (rejeton d'Antoinette Sassou) sur qui Basile Ikouébé avait «foutu la honte »à l'aéroport de Maya-Maya (voir notre article), formatant ainsi son voyage à Washington pour shopping. Arroseur arrosé, voilà que le ministre Ikouébé vient de subir un camouflet (qui plus est venant d'une petite morveuse) comme les tenants d'une dictature en déclin en ont le secret.

En tout cas Basile Ikouébé n'a pas de bol avec les dames de l'Oyocratie. Quand il ne se fait pas passer un savon en public par Blandine Lumandé pour une ridicule affaire de passeport il se fait taper sur les doigts par la demoiselle Okemba pour un « impayé» comme si ne pas honorer une facture constituait un crime dans ce pays de voyous et de hors la loi. Vous verrez, notamment, Rubain Adouki « le voleur », s'en sortir avec une promotion car ici, l'élévation en grade est le salaire des auteurs de biens mal acquis.

Une affaire politique

L'affaire de la déconnexion au réseau web sent le buz. On ne « décroche » pas comme ça de la toile un noyau dur du régime sans que ca ne cache un complot.

Que reproche-t-on à Basile Ikouébé depuis l'affaire des faux passeports distribués aux étrangers Libanais ? Serait-il perçu comme un virus qui menace le logiciel constitutionnel que Sassou est en train d'élaborer ?

Dans un système aussi sauvage que celui du Chemin d'avenir , rien n'est jamais neutre. L'affaire du passeport diplomatique de la fille adultérine d'Antoinette Sassou (ainsi que l'a écrit avant nous Congo-Liberty) n'était pas un « oubli » du ministre mais un « coup » de Claudia Coco.

Il se peut que la main de demoiselle Okemba qui frappe Basile Ikouébé est tenue par Antoinette Sassou, afin de sauver l'honneur de sa fille Blandine. On a vu comment la « vieille dame qui marchait dans l'eau de St-Tropez » a mordu le journaliste Médard Milandou pour l'avoir traitée de filou.

Depuis que l'échéance improbable de 2016 approche, tout le monde est nerveux.

On se perd en conjectures. L'hypothèse d'un Sassou qui voudrait se débarrasser d'Ikouébé n'est pas non plus négligeable. «Ca commence comme ça, et ça finit par un limogeage – Ca commence à bien faire !» diraient les Cassandres.

En d'autres termes, on vient de priver Basile Ikouébé de «moyen de communication». C'est symbolique d'une coupure existentielle. Sans internet point de visibilité sur le plan international : le comble pour un ministère des affaires étrangères.

En tout cas, difficile de croire qu'une freluquet comme la fille d'Okemba ait pu sanctionner le ministre Ikouébé sans que Sassou ne soit au courant. Veut-il faire taire à jamais Ikouébé ?

Jean-Luc Malékat à l'Université d'été du Medef

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Pour son édition 2014, l'université d'été du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) a eu l'honneur de compter parmi ses invités, Jean-Luc MALEKAT, ancien ministre de l'Economie et des Finances, Consultant international et actuel coordonnateur des Assises Nationales pour l'alternance démocratique au Congo Brazzaville.

Cette grand'messe qui marque la rentrée du patronat français s'est tenue du 27 au 28 août 2014 sous le thème "une France qui gagne dans un monde qui bouge", sous la présidence de Pierre GATTAZ président national du Medef, et, comme invité exceptionnel pour l'ouverture le mercredi 27, le Premier Ministre Manuel VALLS qui a fait un discours aussi volontariste que symbolique car prononcé un jour après l'annonce du nouveau gouvernement.

Le ministre Jean-Luc MALEKAT - il faut le souligner est à ce titre, la toute première personnalité congolaise et une des premières africaine à participer à ce grand évènement français, européen et mondial - a par cette occasion, eu des échanges aussi productifs, passionnants et amicaux avec les principaux dirigeants de l'économie françaises et internationale, ainsi que des acteurs du monde médiatique et de la société civile. Il a ainsi donné sa vision de l'économie mondiale, de la place de l'Afrique dans l'économie du XXIème siècle, la place de la jeunesse africaine dans ce monde global, de l'importance l'éducation et de la santé comme facteur majeur du développement, le rôle des femmes, ou encore de l'importance des innovations technologique etc.

La participation du ministre Jean-Luc MALEKAT a été très remarquée lors de la Conférence-Débat de jeudi consacrée au «futur du monde économique en 2020», au «réveil de l'Afrique» et aux «dix pays qui compteront dans le monde. »

A cette université d'été, de nombreuses personnalités et acteurs du monde économique, politique, et de la société civile ont exprimé leurs visions et analyses sur de nombreux sujets au cours des conférences, plénières et autres ateliers.

On peut citer outre la présence du Premier Ministre VALLS, celle de Wolfgang SCHAUBLE ministre des Finances allemand, Michel SAPIN ministre français des Finances et des Comptes publics, Alain JUPPE, ancien Premier Ministre et Maire de la ville de Bordeaux, Geneviève FIORASO, secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Christophe de MARGERIE Président Directeur Général du groupe pétrolier Total, Gérard MESTRALLET PDG du groupe Gaz de France - Suez (GDF-Suez), Louis GALLOIS Président du Conseil de surveillance du groupe PSA, Pascal LAMY Directeur général de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), Alexandre de JUNIAC, PDG d'Air France-KLM, Ulrich GRILLO, Fréderic OUDEA, Président de la banque Société générale ? président du Bundesverdand der Deutschen Industrie (BDI), Ana PALACIO, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Bernadette SEGOL, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, Peter GRAUER, Chairman of Blomberg L. P. Nick LEEDER PDG de Google France, Dominique SENARD, président du Groupe Michelin, Sahle-Work ZEWDE, secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Irene NATIVIDAD, présidente-fondatrice du Global Summit of Women , Laurent SOLLY, PDG de Facebook France, Pierre TERZIAN, PDG de Pétrostratégie etc. aussi une délégation chinoise.

L'université d'été du MEDEF en chiffres

. - plus de 200 intervenants prestigieux. Chefs d'entreprise, politiques, intellectuels, sportif

. - 400 chefs d'entreprises participants

.- Plus de 400 journalistes. Presse nationale et internationale

. - des Conférences-débats, plénières exceptionnelles

Par la Commission "Communication" des Assises de la Diaspora

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Jean-Luc Malékat en compagnie de Pierre Gattaz, Président du MEDEF
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Dîner en compagnie des patrons d'entreprises
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Manuel Valls au Medef
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Les Universités d'été sont des lieux de lobbyng
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Jean-Luc Malékat en séance plénière

Notre commentaire :

L'industrie du nettoyage politique en Afrique est d'autant plus efficace qu'elle est aux mains des patrons français. On l'a vu avec ELF quand il a été question de renvoyer à la poubelle de l'histoire, en 1997, Pascal Lissouba, devenu encombrant pour le pétrolier. Jean-Luc Malékat a eu raison de faire un tour du côté du patronat français juste après le voyage au USA (juillet) et la messe du 15 août à Montmartre. Dicton du jour : « Qui parle au patron des patrons français est écouté par ceux sur qui ces chefs d'entreprises ont une emprise en Afrique. » En tout cas le lobbying est l'antichambre du pouvoir quand on veut accéder au sommet de l'Etat. C'est ce à quoi doivent s'employer les leaders congolais de l'Opposition.

Reste à savoir si la démarche au cœur des centres de décision européens a un impact dissuasif sur les stratégies de conservation du pouvoir (par exemple les élections locales en ce mois de septembre) que le tyran congolais continue de mettre en place malgré les mises en garde des Américains.

Inflation-Emploi : Sassou s'obstine dans la dénégation de la réalité

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Au Congo-Brazzaville, Sassou, le PCT et les épigones du « chemin d'avenir » ont adopté la facheuse manie de travestir la réalitééconomique et sociale. Ils n'acceptent ni le verdict des chiffres sortis des instituts de conjoncture ni celui des urnes proclamés par une institution véritablement indépendante. Dans un exercice de gargarisme lexical le 12 Août 2014 devant un parterre de parlementaire toute ouïe, Sassou, après le fiasco de Washington, a déroulé un message à la nation truffé de contre-vérités. Parmi celles-ci figurent en bonne place l'inflation et l'emploi. Un discours enjôleur pour les épigones du «chemin d'avenir » et affligeant pour le gros des troupes de la population.

Gourou

Depuis la nuit des temps, les tyrans aiment être flattés et les dictateurs caressés dans le sens du poil. Au Congo-Brazzaville, Sassou, le tsa d'Oyo ne déroge pas à la règle. L'effervescence du palais des Congrès était largement supérieure aux mensonges assenés par le locataire de Mpila. Dans la salle du palais des Congrès, le 12 Août 2014, plus Sassou proférait des mensonges sur le plan économique, plus les parlementaires s'extasiaient. Et, lorsqu'il s'est agi du «sang et des larmes des autres», la salle du Palais des Congrès est entrée en ébullition. Curieux ! On dirait des fidèles entrant en transe devant le prêche d'un gourou des Eglises de réveil. Sur ce registre, Sassou n'avait rien à envier au Pasteur Ntoumi. On aurait cru au « papa pasteur» Sassou délvrant la «bonne nouvelle»à ses ouailles. Mais, les populations du Congo-Brazzaville confrontées aux mauvaises statistiques des indicateurs de l'inflation et de l'emploi ne s'y laissent pas tromper. Le bureau des Assises pour l'Alternance dirigé par Jean-Luc Malékat, Philippe Youlou, Alexis Miayoukou, Benjamin Toungamani et Bienvenu Mabilémono ainsi que tous ceux, Clément Miérassa, Paul Marie Mpouélé, Guy Romain Kinfoussia, Blanche Resemonde Moutsara, Marion Madzimba Ewango, Hervé Ambroise Malonga, Mathias Dzon, qui oeuvrent sur place au Congo-Brazzaville pour le départ de Sassou en août 2016 ont du pain sur la planche pour rétablir la réalité des chiffres tant le régime de Sassou a fait de la désinformation et de la manipulation une seconde nature érigée en mode de gouvernement. Vaste programme dans un pays où même les parlementaires, bien sûr triés sur le volet, ont perdu toute lucidité. Les nguiris de pétro-CFA, ces espèces sonnantes et trébuchantes, leur ont bandé les yeux et clouer le bec.

Inflation

Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l'inflation est une perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une hausse généralisée et durable du niveau des prix.

Généralement, pour évaluer le taux d'inflation, on utilise l'indice des prix à la consommation. L'indice des prix à la consommation du Congo-Brazzaville est supérieur à la moyenne de la sous-région de l'Afrique centrale qui est de 4,5 % et de 4,4 % pour la zone UEMOA. Les experts du Comité monétaire et financiers du Congo avaient fait savoir, dans un communiqué publié le 13 mai 2014, que le taux d'inflation du pays pourrait atteindre 11% au cours de l'année 2014. Ces experts s'étaient réunis le 13 mai 2014 à Brazzaville sous la présidence du ministre en charge des finances et du budget, Gilbert Ondongo (congosite.com, 13 mai 2014). Pourquoi Sassou ne se réfère-t-il pas aux statistiques rendues publiques par les experts ? Au titre de l'année 2014 donc, le Congo a globalement affiché de bons indicateurs financiers, excepté pour le taux d'inflation de 11 % qui s'est situé au-dessus des normes de la Communautééconomique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). Le satisfecit de Sassou en matière d'inflation est exagéré.

Au Congo-Brazzaville, pouvoir faire un ou deux repas quotidiens de sakasaka, de «maboké» ou de koko-manioc est, jour après jour un casse-tête. Pouvoir acquérir un terrain et bâtir une maison en matériaux durables pour les travailleurs qui émargent à la fonction publique, dans les PME/PMI et ceux du système informel, la démarche rend morose étant donné que cet exercice délicat relève parfois de la science-fiction pour la grande majoritéà cause de la cherté des produits alimentaires et des matériaux de construction. Sauf, bien sûr, pour les nouveaux riches du «chemin d'avenir» qui tirent leur épingle du jeu et affiche un mode de vie flamboyant. La majorité de la population, quant à elle, tire le diable par la queue et se répand quotidiennement en lamentations larmoyantes.

Les raisons de la hausse des prix des biens agricoles, des matériaux de construction et des biens d'équipement sont connues : insuffisance de l'offre intérieure et augmentation des importations en vue de répondre à la demande nationale. La spéculation foncière et la spéculation immobilière ont anéanti tout espoir des jeunes ménages d'accession à la propriété. Les principales agglomérations urbaines et rurales du Congo-Brazzaville subissent les «coûts élevés» de leurs importations qui prennent une place importante dans leur économie. En effet, la plupart des produits de consommation courante prisés des congolais doivent être importés, ce qui rend leur accès difficile et donc plus cher.

Emploi

«La croissance soutenue a pour effet entre autres, l'amélioration de la situation de l'emploi» dixit Sassou au cours de son allocution. De quel emploi parlent Sassou, ses conseillers et les rédacteurs de son discours ? Des emplois à durée indéterminée (CDI), des emplois à durée déterminée (CDD) ou temporaires ? Combien de sociétés créatrices d'emplois se sont installées au Congo-Brazzaville ces cinq dernières années ? Dans quels secteurs économiques ces supposés emplois ont été créés ? La fonction publique ? La forêt ? Les mines ? Le bâtiment ? L'agro-industrie ? La pêche ? Le pétrole ? Une économie de rente n'est pas créatrice d'emploi. Au Congo-Brazzaville, 89 % du PIB vient du pétrole et seulement 11 % des autres secteurs économiques. Aussi, comment peut-on parler d'amélioration du chômage dans un pays où l'État en tant que principal employeur ne recrute plus sinon les enfants des membres de la nomenklatura.

Grands travaux, grand chômage

La politique des grands travaux engagée par Sassou Nguesso, Jean-Jacques Bouya et les agents du chemin d'avenir dans le cadre de la «municipalisation accélérée», dont les entreprises chinoises du BTP se taillent d'ailleurs la part du lion avec une main-d'œuvre «made in china» et les entreprises de BTP créées de toute pièce par les proches du clan présidentiel, abandonnant des chantiers entiers inachevés sans risques de poursuites judiciaires, ne crée pas assez d'emplois pour endiguer le flot de chômeurs qui courent les rues de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Kinkala, Mbanza Nganga, Mbomo, Sibiti, Djambala, Ouesso, Impfondo et Owando.

Le taux de chômage, parlons-en. Sassou n'est pas à son premier bluff, il est coutumier du fait. C'est un récidiviste du mensonge. En effet, déjà en 2013, les chiffres du chômage de Sassou Nguesso de 6 % ne correspondaient ni à ceux de l'Office national de l'emploi et de la main-d'œuvre (ONEMO) qui tournaient autour de 34,2 % en 2011 pour la tranche d'âge de 25-35 ans, ni à ceux du centre national de la statistique et des études économiques (CNSEE). Et, encore moins à ceux du RDPH fixés à 54 %. En tout état de cause, la vérité du chômage au Congo-Brazzaville oscille entre les deux statistiques (Mwinda.org, « Mur de scepticisme sur le chômage et la pauvreté», 18 septembre 2013) .

Sur un sujet aussi sérieux et aussi préoccupant pour les populations du Congo-Brazzaville, s'adressant devant la représentation nationale, Sassou n'hésite nullement à faire usage des approximations. C'est la preuve du très peu d'intérêt du phénomène de l'emploi dans le cœur de Sassou. Sassou parle d'une progression de l'emploi de 6,5% à 10,3%, mais omet à dessein d'apporter exactement la précision : combien d'emplois avaient été créées et combien ont été détruits. Et puis quelles sont les sources d'information de Sassou, ses conseillers et ses rédacteurs ? Sassou déclame une réduction du taux de chômage ; mais oublie d'indiquer dans quelle proportion. On est parti de quel pourcentage pour arriver au taux de 10% ? Et quelle crédit accorder aux sources de Sassou dans un pays où des statistiques sont fantaisistes au point que la Banque Mondiale a proposé ses services au Congo-Brazzaville dans le domaine de la statistique ? Contrairement aux chiffres de Sassou, le vrai taux de chômage au Congo-Brazzaville oscille entre 42% et 53% selon les données de la BAD et de l'OCDE (Congo-liberty.com, 14 août 2014). Où en est la promesse de Sassou de création de 40 000 emplois par an ?

Retour au village

Toutefois, ce serment de Sassou devant les parlementaires ne devrait pas faire oublier la réalité de l'inflation et de l'emploi du Congo-Brazzaville tenu par une caste de galonnés qui a réussi de faire de ce petit émirat d'Afrique centrale un pays où les populations végètent dans la misère alors que les ressources naturelles de son sous-sol lui réservaient un tout autre destin. Sur le front de l'inflation comme sur celui de l'emploi, plus pessimistes qu'hier, plus sombres qu'avant-hier et plus qu'inquiétantes demain, les politiques économiques conduites par l'administration Sassou renforcent le constat que Sassou, le PCT et les épigones de la «nouvelle espérance» hier et du «chemin d'avenir» aujourd'hui ont clairement et lamentablement échoué. Plutôt que de détourner le regard, de se voiler la face, de falsifier les données économiques, Sassou devrait sortir de sa tour d'ivoire d'affronter la réalité et déployer toutes les énergies pour améliorer les statistiques de l'inflation et de l'emploi. Aussi, plus pragmatiquement, Sassou devrait prendre exemple sur Cincinnatus, ce général romain qui préféra quitter le pouvoir pour retourner à ses champs et à ses charrues. Les vaches, les oies, les autruches et les chevaux d'Oyo l'attendent.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

Rémy Ayayos a distribué des billets d'euro en région parisienne

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Ce vendredi 29 août 2014 chez Luc Mallet (une boîte) qui passe pour le lieu de distraction hebdomadaire des Congolais, le champagne a couléà flot et le fric pleuvait à n'en plus finir. L'homme à l'origine de cette fiesta est un certain Remy Ayayos, milliardaire congolais dont on ne connaît aucun boulot si ce n'est d'être le président d'AC Léopard de Dolisie aux caisses renflouées par des pétro-cfa. Sa colossale fortune serait, dit-on, due à une amitié scolaire avec le colonel Edgar Nguesso, fils de Maurice Nguesso, lui-même frère aîné du général Président Denis Sassou-Nguesso. « Akaba a tala té» miaule-t-on à Talangaï au sujet de ces bienfaiteurs irrationnels. Il reste que le népotisme se porte bien au Congo. Car il suffit d'avoir partagé le même banc scolaire avec le fils d'un prédateur du Trésor Public pour devenir soi-même carnivore des finances.

Sabotage financier

Les habitués de ces bacchanales congolaises, chez «Luc Mallet», n'en sont pas revenus. C'est la première fois que ces fêtards voyaient un inconnu faire rugir sauvagement l'argent à la volée. Un client heureux qui a requis l'anonymat témoigne : «j'ai reçu gratos une bouteille de spiritueux et 200€ en sus ; j'ai vu le généreux donateur filer 1000€à de parfaits inconnus».

Ceux-ci devraient être contents de se trouver au bon endroit, au bon moment, pauvres gueux enveloppées dans des modestes nguiri , justement, par un acteur responsable de la morositééconomique en cours au Congo. N'est-ce pas le comble du paradoxe du juge débonnaire !

Terrorisme financier gentillet

Un véritable «sabotage financier» dira un observateur des mœurs congolaises : sabotage opéré par un carnassier de la gabegie comme il en existe à foison dans la collectivité minimaliste de Mpila. Sous couvert d'être des Abbés Pierre de l'altruisme, ces épigones du chemin d'avenir sont de véritables ayatollah du peuple congolais qu'ils transforment en obligés, comme Al Capone les commerçants de Chicago des années 20.

Flanqué de son garde du corps (un béret rouge de l'armée de Sassou répondant au nom de Bienvenu Mayanit) Rémy Ayayos «sabotait» tranquillement l'argent du Congo dans ce tripot situéà Villeneuve-St-Georges. Luc Mallet, propriétaire de l'antre où se tenait cette messe indécente, a du remercier le ciel de lui avoir envoyé un si bon client distribuant a posteriori et in extenso la manne pétrolière avec une désinvolture révoltante, feinte et calculée. L'argent, c'est connu, rend fou, folie douce dont les sujets n'ont plus le sens de la mesure et de la réalité. Un peuple est en train de mourir à petit feu, eux se tuent à gaspiller le remède qui peut encore sauver ce peuple. Oui, on savait qu'ils étaient fous à lier mais pas au point de narguer les opposants sur leur territoire. A un jet de flèche symbolique des Assises de Paris présidées par Jean-Luc Malékat, ancien ministre des Finances sous André Milongo, époque où l'orthodoxie fut un dogme inalénable.

Les noces de Courbevoie

Mais ce flambage du Napoléon de Dolisie ne fut qu'un exercice d'entraînement car le bon Samaritain allait, le lendemain, faire partie des invités d'un méga mariage (sur lequel nous reviendrons un de ces quatre) à Courbevoie dans le 92. Courbevoie, vous vous souvenez, c'est la patelin oùLe Canard Enchaîné dénonça dans ses colonnes la présence de biens mal acquis (meubles et immeubles) appartenant à l'ineffable Edgar Nguesso.

Justement, les noces auxquelles comptaient participer samedi 31 août le «distributeur automatique de billets», Rémy Ayayos, concernaient au premier chef un ami d'enfance d'Edgar Nguesso, lui-même classé parmi le spécimen que la littérature de la délinquance financière désigne sous le vocable de «quarante voleurs » de la République (cf. Congo-Liberty.com 1 septembre 14)

Parmi les amis du prédateur Rémy Ayayos, on pouvait remarquer la présence d'un certain Elikia Nzounzi, probable homme de paille de notre fauve de Dolisie.

La folie dépensière de chez «Luc Maillet » n'est en définitive que le baobab qui cache la forêt. Combien de scène surréalistes de distributions de pognons n'ont pas joué ces voleurs de grands chemins ? Chacun se souvient néanmoins de ce spectacle démentiel au cours duquel Sassou, en personne, distribuait des coupures de 10.000 Cfa à des danseurs d'Edenda ivres de joie, dans son village d'Oyo. On aurait une fête païenne. La scène fit le tour des réseaux sociaux. Tout comme l'ahurissante jetée des coupures d'euros dans un village espagnol par le très généreux général Président dont l'impact sur les populations du pays qu'il dirige fut désastreux.

C'est tout de même un étrange rite que cette manie de jeter à la volée des coupures de banque dans un Etat (le Congo) où la crise a atteint des proportions énormes et où le pouvoir d'achat est extrêmement bas (Benjamin Bilombot Bitadys -Inflation-emploi ... Congopage.com 2 sept. 2014)

Si Rémy Ayayos a voulu ainsi célébrer la victoire de ses chats sauvages sur l'ASEC d'Abidjan, ce week-end, il s'est trompé de lieu. Et ce n'est pas la première fois que ces rapaces du Trésor congolais délocalisent les enjeux et se trompent de priorités.

Les empêcher à tout prix de nuire après 2016

Au moment où s'ouvre au Sénégal le procès de Karim Wade ( très gourmand fils de l'ex-Président sénégalais Me Wade) (cf. Congo-Liberty.com 2 septembre 2014) les frasques financières des Kiki, Koko, Ninelle, Blandine Lumandé, Edgar et autres chenapans fripons émargeant dans l'oyocratie devraient réactiver notre colère de masse et, surtout nous remettre en mémoire que cette bande de voyous risque de continuer de sévir si on ne met pas un frein au projet de modification de la Constitution.

Car aussi inimaginable que cela puisse paraître ils veulent qu'on continue de leur servir de toutous affamés auxquels on jette des os !

Eliminatoires CAN 2015 : Le Congo fait chuter le Nigéria à domicile

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Surprise au Nigeria, où le champion d'Afrique en titre s'est incliné sur sa pelouse face au Congo de Claude Leroy (2-3) pour le premier match des éliminatoires de la CAN 2015. Le Nigeria a pourtant ouvert le score en début de match grâce à Ambrose, qui a bien repris un coup franc de Musa pour marquer de la tête (13e).

Mais trois minutes plus tard, les Congolais ont égalisé par Oniangué, superbement servi par Bifouma qui avait mis dans le vent deux défenseurs nigérians (16e).

L'ancien international Espoirs français Thiévy Bifouma s'est ensuite offert un doublé (40e, 54e s. p.), avant que le remplaçant Salami ne redonne espoir au Nigeria en toute fin de rencontre (89e).

Mais les Super Eagles de l'intérimaire Stephen Keshi n'ont pu éviter la défaite, et ont lancé de la plus mauvaise des manières la défense de leur titre.

- Les compositions de départ :

Congo : Massa - F Nganga, Moubhio, Bissiki, Bouka-Moutou, Oniangue, Babele, Gandzé, Litsingi, Bifouma, Doré.

Nigeria : Ejide - Efe Ambrose, Echiéjilé, Omeruo, Oboabona, Onazi, Musa, Oduamadi, Uche Nwofor, Mikel Azeez

Source : L'equipe.fr

L'Obsolescence programmée ou arnaque protégée

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Vous avez certainement déjà entendu parler de cela mais, le terme peut ne pas paraître familier. L'Obsolescence programmée veut simplement dire la fin de vie programmée d'un appareil électronique, d'une pièce, d'un gadget….

L'autre jour, j'avais appelé le service d'entretien après vente conformément à la garantie de mon poste téléviseur qui posait quelques petits problèmes mais, je m'étais fait dire qu'il ne pouvait rien faire car le modèle était devenu vieux, alors que la garantie de 3 ans courait encore. À la question de savoir à quoi servait alors la garantie du fabricant et pourquoi m'avaient-ils fait souscrire cette assurance ? ils me conseillèrent d'acheter un nouvel appareil téléviseur et je rétorquas qu'ils ne répondaient pas à ma question. Ensuite, ils renchérirent en m'informant que cette technologie était dépassée et qu'il fallait que je m'adresse à mon assureur. Quand j'ai contacté la compagnie d'assurance, celle-ci m'a dit que cette police d'assurance ne couvrait que les réparations dont la technologie était actuelle ; J'insistai sur le fait que la maison qui m'avait vendu le poste téléviseur m'avait rassuré que tout problème technique après vente en dehors d'une mauvaise manipulation devrait être couvert par la garantie. Malheureusement, je n'obtins pas gain de cause malgré le fait que mon téléviseur avait bel et bien un problème technique et puis elle me renvoya au long contrat d'assurance dont la copie est écrite en très petits caractères et qu'on a du mal à lire. À la question de savoir qu'entendaient-ils par technologie actuelle, il n'ont pu me fournir une réponse convaincante. Devant cette impasse et ce jeux de ping-pong, ou personne ne voulait prendre ses responsabilités, je finis par me sentir impuissant car, ne sachant plus à quel saint me vouer, alors là je me plante et je crie à l'arnaque.

Je me tourne alors du côté des réparateurs privés dans l'espoir de trouver une solution rapide, ces derniers me soumettent un devis qui avoisine les 70% du coût du poste téléviseur, j'ai le vertige et devant mon étonnement ceux-ci me disent qu'il vaudrait mieux acheter un téléviseur neuf car les réparations en pareil cas coûteraient beaucoup chères. Je décide alors de visiter des forums ici et là pour tenter d'obtenir l'information utile qui pourrait me permettre de trouver la solution à mon problème mais, je constate que la majorité des gens partagent la même désolation voire l'impuissance devant un système qui les tourne en rond.

Parlant d'appareils électroniques actuels, bon nombre de pièces en métal sont de plus en plus remplacées par du plastique ; ce qui veut dire que la durée de vie de beaucoup de ces appareils est volontairement raccourcie. Ainsi, l'on pourrait penser à raison que les motivations de ces fabricants, notamment ces multinationales relèvent plus d'un souci du profit que de la qualité du produit. De même, l'on pourrait aussi croire en une complicité tacite qui existerait entre ces multinationales, ces compagnies d'assurance et les pouvoirs publics comme dans la plupart des cas, la logique économique l'emporte souvent sur la protection du consommateur tant, le dispositif juridique à ce sujet semble toujours faire la part belle aux fabricants et n'offre que peu de chance aux plaignants (acheteurs) pour gagner un procès. Évidemment, on a l'impression aussi que le souci premier des États ici serait économique : la perception des impôts et taxes plus la préservation des emplois pour des raisons statistiques lors des élections que la protection du consommateur. Aussi, comme les procédures judiciaires sont souvent trop longues, épuisantes et coûteuses, la majorité des plaignants finissent par les abandonner à mi-chemin.

En rapport avec cette malheureuse expérience, j'en appelle à la vigilance des consommateurs que, toutes les fois qu'on vous proposera une garantie après achat d'un appareil électronique, prenez du temps et le maximum d'informations avant de décider de souscrire à une police d'assurance ; Ne dit-on pas que deux précautions valent mieux qu'une.


Le ministre Pierre Mabiala effectue un raid sur l'Asecna

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L'émission « To solola» de Séraphine Otouba du Samedi 6 septembre 2014 (Télé Congo) a été consacrée à l'Asecna ( Agence pour la sécurité de la navigation aérienne) victime d'une OPA foncière de l'incroyable ministre Pierre Mabiala, l'homme à la blouse orange. Une « OPA (offre publique d'achat) » sans...bourse délier. En fait une occupation illégale du sol, un squat. Voici les faits.

En 2011, L'Asecna avait projeté construire à l'attention de son personnel local et expatrié des logements sociaux sur le site de Sangolo à Simou Djoué, à côté de l'OMS, arrondissement 1 (Makélékélé). Bien qu'elle ait eu entre ses mains deux importants documents (le permis de construire signé d'Alphonse Silou et le décret politique co-signé de Denis Sassou Nguesso, des ministres Pierre Mabiala, Isidore Mvouba et Adada Rodolphe), le projet ne décolla point, faute de financement.

Sassouphilie

Trois ans plus tard, le nom des logements sociaux était trouvé, le financement, également, déniché ; le projet prêt pour son envol. Restait juste l'invitation du Président Denis Sassou-Nguesso pour poser la première pierre au lieu-dit Sangolo, mitoyen du siège de l'Organisation Mondiale de la Santé.

En effet, pour faire bonne mesure, les agents, un brin réalistes, décidèrent de flatter l'Ego du chef. La future cité Asecna fut proposée d'être appelée «Cité Denis Sassou-Nguesso ».

Au Congo c'est la mode de tout baptiser au nom de Chef de l'Etat. On crut bien faire en restant dans cette mode.

Mabiala Pierre alias Terminator

C'était compter sans Pierre Mabiala dit «Terminator» dit «Casseur» . Car quelle ne fut pas la surprise des agents de l'Asecna de voir le ministre du foncier débarquer sur le site qui leur était affecté par Sassou en personne. Ce ministre surgit, plans en mains, en compagnie d'agents immobiliers marocains.

Pierre Mabiala venait de détourner le site à des fins personnelles. Le terrain change, ipso facto, de propriétaire.

D'où le ministre tenait-il les plans que tout le monde croyait en sécurité dans le coffre-fort de l'Agence de navigation aérienne ?

Les agents de la navigation aérienne déstabilisés par ce raid ne savaient plus à quel saint se vouer.

Séraphine Otouba

«Télé-Congo» dispose d'une émission «To solola» (« Causons à bâtons rompus ») présentée par Séraphine Otouba. Pour cracher leur colère, les travailleurs de l'Asecna ont donc fait appel à cette excellente journaliste dont l'émission est passée ce samedi 6 septembre 2014.

Séraphine Otouba qui ne cache pas ses penchants pour Le Chemin d'avenir adhère au principe «vaut mieux prévenir que guérir». Aussi aborde-t-elle souvent des thèmes de société où les invités viennent exprimer leur colère. En cela, son émission fait office de soupapes sociales pour évacuer les tensions. On peut dire aussi qu'il s'agit de fusible pour ne pas carboniser Mpila.

L'agence internationale compte 18 Etats-membres dont La France. Gênés sur les entournures, les agents étrangers refusent de venir sur le plateau de Télé-Congo. Aussi, ne se retrouve dans l'émission «To solola» qu'une équipe homogène de nationaux en colère.

La qualité de l'émission de Séraphine Otouba de ce samedi 6 septembre 2014 fut de très haut vol. Les travailleurs de l'Asecna représentés par leurs leaders syndicaux ont eu un franc-parler qui fait honneur à l'animatrice et dont la forme et le contenu ne devraient pas être pris à la légère là-bas à Mpila.

Après avoir précédé leur prise de parole par l'inévitable «Papa Denis Sassou tolingui yo », les agents présents sur le plateau de «To solola» ont alors déversé leur colère sur le ministre du Droit foncier. Afin de mieux se faire comprendre, les agents en colère se sont exprimés en lingala et en kitouba. D'abord la sacralité des signatures : «pourquoi Pierre Mabiala ne respecte-t-il pas les documents qu'il a contre-paraphés ?» se sont demandés les syndicalistes. «Pour qui se prend-il ?» a surenchéri l'un d'eux. «On a tous fait nos humanités. Nous connaissons nos droits. Il se dit juriste, pourquoi ne respecte-t-il pas les textes ?» s'est insurgé l'un d'eux. «Etudiant, j'avais juré ne plus revenir à Brazzaville après la guerre de 1997. C'est le Président Sassou qui affréta des trains pour ramener les populations dans la ville pacifiée. Que cherche Pierre Mabiala, nous ramener des vieux démons de la guerre ? » a balancé un cadre sur le plateau.

«Il a l'habitude de démolir. Qu'il sache qu'il y a des endroits qu'on ne démolit pas en toute impunité» a menacé un représentant du personnel. «Le Président Sassou a décrété la paix depuis 1997. Il y a des petits malins qui jouent avec le feu» ajoute un délégué sur le mode «les grands incendies naissent des petites étincelles».

Et de comparer ce qui se fait dans d'autres pays (Sénégal, Côte d'Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Ethiopie…) où les organismes internationaux bâtissent des cités d'envergure qui renvoient le Congo à la préhistoire de l'aménagement urbain.

Pierre Mabiala a fait l'unanimité contre lui sur le plateau. Sa méthode destructrice n'a jamais acquis le suffrage des Congolais même si, la peur au ventre, des citoyens triés sur le volet applaudissent quand il se livre à son opération «déguerpissement».

De façon générale personne ne saute de joie quand on réduit en miettes la maison du voisin ou sa propre maison.

Non respect des décrets

Quel est ce pays où un ministre s'assoie sur la signature d'un chef d'Etat ? Au Congo, Pierre Mabiala vient de le démontrer dans le litige des Constructions Asecna à Sangolo, près de l'OMS. C'est à croire que le Président Sassou signe sans lire ou alors signe sans croire en sa propre signature. «On a beau lui montrer le document sur lequel figure sa propre griffe, Pierre Mabiala le balaie d'un revers de la main » s'étonnent les syndicalistes.

Pierre qui roule n'amasse pas mousse

Mais Pierre Mabiala n'est pas fou. On ne le voit pas marcher sur les pieds du Président Sassou s'il était persuadé de mettre sa vie en péril. Alors que se passe-t-il ? S'agit-il d'un jeu de rôle ? Mabiala serait-il le Ntoumi du foncier ?

Habitué de jouer le pompier/pyromane (Congo-Liberty.com) , il se pourrait que le Président Sassou-Nguesso envoie P. Mabiala en «service commandé» dans les dossiers fonciers pour « chercher l'incident, susciter la colère du peuple ». A qui pourrait profiter le crime (si jamais ça explose à l'Asecna) si ce n'est à Sassou qui a toujours affirmé que « plus il y a le désordre, plus (il a) envie de diriger.»

Après tout, que serait la dictature au Congo sans des démonstrations de force comme dans les opérations «Déguerpissements » et «Mbata ya bakolo» ? La terreur a toujours été la modalité capitale de la dictature.

Ntoumi, Ndenguet Pierre Mabiala : même combat ? On est tenté de le croire.

Changement constitutionnel

Un incendie social la veille de 2016 serait une aubaine pour le Président Sassou qui veut, coûte que coûte, se succéder à lui-même en 2016, afin de régner sur le Congo jusqu'à la fin du monde. Vu qu'il se présente comme l'homme sans lequel le Congo serait «à feu et à sang», l'hypothèse est que : dans l'esprit de ceux qui sont au pouvoir au Congo, l'intérêt que ça chauffe à l'orée de 2016 est supérieur à l'intérêt que ça ne chauffe pas.

Symbolique des couleurs

Souvent vêtu d'une redingote de couleur orange dans ses expéditions destructives, le « casseur » Pierre Mabiala (c'est lui-même qui se définit ainsi), sans le savoir, se drape déjà dans la camisole de l'incarcération identique à celle des prisonniers de droit commun en Amérique. Point n'est besoin d'être oiseau de mauvais augure pour prévoir que Pierre Mabiala fera partie des futurs sassouistes que le peuple embastillera.

A cause de ce zélé serviteur de Sassou, le lotissement de l'Asecna reste à ce jour cité fantôme. Or d'ici à 2016 beaucoup d'eau va couler sous les ponts. Rien ne dit que Pierre Mabiala et ses camarades survivront à la tempête constitutionnelle qui s'annonce. Dans ce cas le projet de la cité de l'Asecna ira rejoindre la longue liste des réalisations imaginaires de l'infatigable bâtisseur. N'eut été la démonstration de force du ministre, ils auraient au moins légué un patrimoine immobilier à une entreprise mixte ; ce qui aurait constitué une circonstance atténuante dans leur terrible bilan. Mais le ministre Mabiala manque de philosophie.

Paraphrasons Christ : Pierre, sur cette pierre le peuple construira le tombeau du Chemin d'avenir.

Simon Mavoula

Des militants de l'opposition grièvement blessés après un meeting à Brazzaville

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C'est le cœur en sang que nous apprenons qu'un meeting en salle de l'opposition a fait l'objet d'une attaque à coups de cailloux par des individus en civil.

Dimanche 7 septembre 2014, alors que la plate-forme des partis de l'Opposition achève un meeting au Palais du Congrès de Brazzaville, des gens armés de pierre ont fait irruption dans la salle du Congrès. Branle-bas de combat. Les assaillants profitent de la panique engendrée par leur attaque pour se retirer tranquillement des lieux.

Bilan de l'attaque : cinq blessés "graves" sur le carreau. Certaines sources parlent de couteaux, de lames de rasoir et autres objets tranchants utilisés par les assaillants.

Le meeting, objet de la razzia, n'était pas illégal puisque les organisateurs avaient obtenu l'autorisation de la préfecture. Il est donc surprenant que la police, censée assurer la sécurité aux abord du Palais, n'ait pas réussi à empêcher l'attaque.

On pensait les Koulouna chassés totalement du Congo-Brazzaville après les opérations «Mbata ya bakolo» et «Longwa na nzéla».

D'où viennent les agresseurs ? S'agit-il de jeunes désœuvrés recrutés dans les bas-fonds de la ville ou s'agit-il de flics en civil ?

Selon un observateur qui a requis l'anonymat, «On a fait usage d'armes blanches parce qu'elles ne font pas de bruit. Pour ne pas créer la panique dans la ville, rien de tel que les couteaux. Tuer en silence, ni vu, ni connu : malheureusement on n'est pas au cinéma. »

Les réseaux sociaux sont en émoi. Les visages en sang des victimes créent un traumatisme social. La politique de l'intimidation semble en marche. le message est clair : «Vous n'empêcherez pas ceux qui sont au pouvoir de continuer d'être au pouvoir.»

C'est tout de même extraordinaire de la part du régime si le coup vient de lui. Le Chemin d'avenir n'a pas déjà bonne presse. Si le coup a été commandité par lui, c'est ce qu'on appelle une «monstrueuse bavure». Apparemment choquer l'opinion internationale est le cadet de ses soucis puisque, jusqu'à preuve du contraire, aucune autorité politique du Chemin d'avenir n'a condamné l'incident dans les médias.

En revanche, joint au téléphone, Jean-Luc Malékat, Président de la coordination des Assises de Paris nous a dit ceci : «Bien sûr que je condamne l'attaque. Je suis choqué. Un ami de lutte, Jean-Jacques Bayonne Castador, présent au meeting, a parlé de jets de pierres, de bouteilles, de cailloux. On attend d'avoir tous les éléments. Le coup vient du système. Je vais faire une déclaration sur les ondes ce mercredi 11 septembre. Nous ne voulons pas que les gens aillent aux élections locales. »

Les larmes et le sang des autres continuent de couler depuis le coup d'état du 5 juin 1997. Il faut bien que ça s'arrête un jour.

Simon Mavoula

Le journaliste Elie Smith De MNTV agressé et sa soeur violée

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Elie Smith sort d'une émission télévisée avec son confrère Alphonse Ndongo de « Jeune Afrique Economie ». Les deux journalistes se séparent. Vers 1h du matin dans la nuit du 09 au 10 septembre 2014, Smith arrive chez lui et peu temps après il entend des bruits d'une altercation qui oppose son gardien à 4 hommes en civil mais fortement armés et pourtant des rangers de la police. Par Sadio Kante Morel.

Le journaliste dit à son gardien de ne pas s'opposer aux gens armés qui manifestement n'en voulait qu'à Smith, dès que ce dernier ouvre la porte de sa maison, il est prit d'assaut par 4 hommes tandis qu'un 5e attendait dehors devant la résidence et à coté du taxi qui les a transportés.

L'un des 4 hommes a demandéà Elie Smith de tendre sa main, lui arrache son alliance et sa montre, on prend aussi son poste téléviseur et son magnétoscope dans la salle de séjour , on fouille ses poches, on y prend de l'argent et on lui demande également d'enlever ses souliers ce qu'il fit, et le tout et gardé par devers les hommes armés.

D'entrée de jeu, lorsque les malfrats se sont trouvés en face de Smith, ils ont dit leur intention de le tuer et de jeter son corps quelque part, c'est alors que le journaliste leur dit de tout son calme : «Ça ne sert à rien de me tuer, vous pouvez prendre ce que vous voulez mais épargnez ma vie ».

Les hommes lui font les poches prennent l'argent qui s'y trouve et lui demande de rentrer dans sa chambre, ce qu'il fait suivie de sa sœur et de son gardien. Après qu'ils aient cherché et trouvé une somme plus importante d'argent, l'un deux s'empare d'une valise vide et y met quelques paires de chaussures, un autre s'accapare du passeport du journaliste et remet celui de la sœur de ce dernier.

C'est ensuite que 3 d'entre les hommes armés dirigent la sœur de Smith vers une autre chambre et se mettent à la violer. « J'entends les cris de ma sœur sans rien pouvoir faire car mon gardien et moi étions sous la domination d'un des 4 hommes armés » nous dit Smith.

Apres leur ignoble besogne, ils continuaient de faire des menaces de mort à Smith qu'ils ont trainés à leur suite à l'extérieur de la résidence avant que le 5e homme leur signifie qu'il n'est pas besoin de tuer le journaliste.

Notre confrère Alphonse Ndongo alerté, s'est chargé d'évacuer la jeune sœur de Smith dans une clinique de la place pour des soins et différents examens notamment pour un dépistage du VIH.

À signaler que dans la journée du 08 septembre 2014, des internautes avaient signifiés que le porte parole de la police aurait eu des propos dur à l'égard de Smith qui après avoir couvert le meeting du collectif de l'opposition avait posté sur les réseaux sociaux des photos des militants de l'opposition blessés à la sortie dudit meeting.

Ajoutant que Smith est camerounais et dirige depuis quelques années une chaîne de télévision à Brazzaville qui appartient au frère aînée du président la république. On reproche souvent à Smith sa liberté de ton.

Sources : RÉSEAU NERRATI-PRESS

En Ile-de-France, le PCT s'embourbe dans ses contradictions

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A peine mise en place que déjà la Fédération Ile de France de la grande secte PCT (Parti congolais du travail) imite les gourous de Brazzaville. L'un de ses membres actifs depuis plus de 30 ans, Baby Benjamin Minzele, vient de l'apprendre à ses dépens.

«C'est facile, tellement plus facile de mourir de ses contradictions que de les vivre », chantait allègrement Albert Camus. Les membres du Parti congolais du travail, où qu'ils soient, demeureront à jamais des cancres du passage en Terminale du pathétique, de la contradiction. C'est à croire qu'ils en maîtrisent les mécanismes. Le 31 août dernier dans le Val de Marne, Baby Benjamin Minzele, un militant de la première heure, Conseiller fédéral du PCT Ile de France, organise une réunion préliminaire à la mise en place d'une section PCT. Beaucoup répondent présent. Y compris la presse étrangère. L'événement est un succès. C'était sans compter sur les jeunes gourous du PCT France, lesquels se sont sentis trahis de cette initiative. «Ou bien nous avons la capacité de mobiliser, ou bien nous sommes aphones et, dans ce cas, taisons-nous et mourons», réagit Baby Benjamin Minzele, à la suite de cette levée de boucliers. Il faut rappeler que le Secrétaire général de la secte PCT, Pierre Ngolo, lors de son passage à Paris, n'a eu cesse de marteler le mot «mobiliser». Et pour cause : les militants du parti semblent avoir du mal à se montrer. «Mon initiative s'inscrit dans la logique du camarade Pierre Ngolo. Où est le problème ? Nous frisons le ridicule », s'étonne encore Baby Benjamin Minzele.

La place du PCT dans le monde

Et de poursuivre que l'opposition congolaise ne saurait avoir le monopole de la mobilisation. «Le PCT est le premier parti du Congo, c'est à nous membres et militants actifs de le démontrer. Ce n'est pas en restant dans nos lits que notre parti aura de la visibilité. En tout cas, l'attitude ma hiérarchie est surréaliste et contradictoire.» Laquelle hiérarchie envisage de sanctionner le camarade membre pour avoir tenu une réunion. «Je ne l'accepterai pas. Ils n'en ont pas la légitimité. Si le camarade Pierre Ngolo m'appelle et me le fait signifier, j'en tirerais à ce moment-là toutes les conséquences», prévient le président provisoire de la section PCT Val de Marne. Pour dire vrai, quelques membres de la Fédération Ile de France ignorent ce qu'ils reprochent à leur camarade : dire que Baby Benjamin n'a pas été mandaté par le PCT pour créer une section dans le Val de Marne relève de la gesticulation. «La seule question qui vaille, c'est la place du PCT dans le monde. Que pensons-nous face à l'ouragan de la mondialisation ? Et, subsidiairement, le bien-être de nos compatriotes. Le reste n'est que pure littérature. » Si la meute veut faire de la Fédération PCT Ile de France, une entité soporifique, le PCT n'a pas lieu d'exister.

Florence Banzouzi et Vivianne Bantsimba

Marcel Ntsourou écope la perpétuité, Sassou arbore un large sourire

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Au Congo-Brazzaville, en matière judiciaire, c'est devenu une habitude, presque une coquetterie nationale : l'organisation des vrais faux procès. Les optimistes jureront que ce pays va à vau-l'eau car, «lorsque la justice échappe des mains de ceux qui la contrôlent, elle devient une véritable machine à tuer » dixit Soni Labou Tansi. Les épigones du «chemin d'avenir » soutiendront que le procès se serait déroulé normalement. C'est de bonne guerre. Les démocrates et les réalistes du Congo-Brazzaville à l'instar de Jean Luc Malékat, coordonateur des Assises pour l'Alternance tireront la sonnette d'alarme sur la dérive de l'institution judiciaire politisée et fortement tribalisée. Et, c'est à juste raison.

Châtiment

La cour criminelle a prononcé le jeudi 11 septembre 2014 à Brazzaville, la condamnation de l'ancien secrétaire général du conseil national de sécurité (CNS) le colonel téké Marcel Tsourou à des travaux forcés à perpétuité dans le cadre du verdict de l'affaire du 16 décembre 2013. Le verdict du 11 septembre 2014 prononcé par Christian Oba conformément aux réquisitoires du Procureur général Théophile Mbitsi obéit à l'esprit et à la lettre de la stratégie concoctée dans les officines de Talangaï. Le frère de Pierre Oba, le juge Christian Oba avait prévenu. Il allait frappé très fort. La voix de Christian Oba, frère de Pierre Oba, ancien ministre de l'intérieur et actuel ministre des mines, n'a pas tremblé pour envoyer le colonel téké au frais à vie. Le champagne a couléà flot en Espagne où Sassou et son clan sont en villégiature. Une sentence qui a comblé d'aise Sassou Nguesso et Aimé Emmanuel Yoka qui avaient très mal vécu la condamnation à cinq ans avec sursis du colonel téké Marcel Ntsourou. Un crime de lèse majesté chèrement payé par Mathurin Bayi et Corneille Moukala Moukoko (Mwinda.org, 6 mai 2014, L'ire de Sassou s'abat sur M. Bayi et C.Moukala Moukoko).

La justice du septentrion

Désormais l'ethnocentrisme des hommes de L'Alima marche à visage découvert. Jugez-en : Christian Oba, cadet de Pierre Oba, Théophile Mbitsi, chaussent les chaussures du président de la Cour d'appel de Brazzaville Bayi et Corneille Mounkala Moukoko, procureur général près la cour d'appel de Brazzaville. Oba et Mbitsi : deux hommes liges qui prendraient des instructions directement au palais de Mpila à l'instar du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville le magistrat colonel André Oko Ngakala. Comme naguère Charles Assémékang et Jacques Okoko qui condamnèrent à la peine capitale onze innocents (Ndoudi Nganga, Mizélé, Kanza, Samba dia Nkoumbi,…) lors du procès de l'assassinat du commandant Marien Ngouabi en 1978 à l'époque du comité militaire du parti (CMP) dont le premier vice-président était le commandant Denis Sassou Nguesso. C'est d'ailleurs au cours de ce procès que Jacques Okoko lança la phrase qui lui colle comme la tunique de Nessus : »Même les tékés veulent diriger ce pays ? ». Y a-t-il une corrélation entre les ennuis judiciaires de Marcel Ntsourou et la sortie de Jacques Okoko ?

Déjà Madzou

Parmi les juges aux ordres des faux procès qui ont émaillé la triste histoire judiciaire du Congo-Brazzaville, figurent en haut du palmarès Charles Madzou et Paul Ngatsé Obala. A cette liste sombre, il faut dorénavant ajouter Christian Oba et Théophile Mbitsi.

Aux ordres

Au Congo-Brazzaville, Sassou Nguesso et Aimé Emmanuel Yoka exigent des magistrats qu'ils soient perpétuellement longanimes. Ce qui est le cas de Christian Oba et Théophile Mbitsi. Les consignes de la condamnation à la prison ferme du colonel téké Marcel Ntsourou ont clairement et scrupuleusement été respectées au doigt et à l'œil par les deux magistrats : Christian Oba et Théophile Mbitsi. Les avocats de la défense ont considéré que «C'est une décision illégale, inadmissible, rédigée ailleurs ».

C'est un euphémisme que de le déclarer. En condamnant l'officier téké aux travaux forcés à perpétuité, Sassou Nguesso et Aimé Emmanuel Yoka démontrent, par l'intermédiaire de Christian Oba et Théophile Mbitsi, qu'ils tiennent fermement et solidement la barre du pouvoir judiciaire. Et, du pouvoir tout court. A l'échelle des condamnation, au Congo-Brazzaville, il est moins risqué de faire sauter tout un quartier de la capitale que d'entrer en rébellion contre les forces publiques. Reste au colonel téké Marcel Ntsourou, pour espérer revoir la lumière du jour et respirer l'air frais, de supplier la grâce de Sassou en vue de l'absoudre du péché d'avoir osé revendiquer le galon de général et de menacer faire devant les tribunaux français des révélations sur les disparus du Beach de Brazzaville.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

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